L'alimentation doit être adaptée aux besoins spécifiques du chiot.

Votre cuisine

    Si vous choisissez de cuisiner vous-même,  proposez à votre chiot une nourriture de très bonne qualité et riche en calories : celles-ci sont apportées par les protéines (viande), les sucres lents (riz, céréales) et surtout les matières grasses (graisse de la viande, huile de maïs ou de soja.
    Il est nécessaire d'enrichir la ration en minéraux (calcium, phosphore) et en vitamines. Le plus pratique et le plus sûr consiste à distribuer un complément minéral  vitaminé. Celui-ci se présente sous forme de poudre ou de comprimés, à ajouter à la pâtée 

Le risque de votre cuisine

  Ne déséquilibrez pas ses repas au risque d'engendrer des carences. Un régime "tout viande" provoque par exemple des troubles osseux graves (ostéofibrose, rachitisme).

Les croquettes :  l'alimentation sans risque 
Plus adaptés à ses besoins; les aliments spécifiques pour chiot apportent les éléments indispensables à son développement. Ce sont des aliments complets : rien à ajouter !
    Surtout ne négligez pas cette période de croissance 

Les repas

Votre chiot doit toujours avoir à sa disposition une gamelle d'eau fraîche, régulièrement changée.
Jusqu'à 5 ou 6 mois, donnez lui sa ration journalière en trois fois, à heures régulières, toujours dans la même gamelle, et au même endroit.
Au bout d'un an, l'animal peut se satisfaire d'un seul repas par jour, de préférence le soir. 
Le moment des repas va développer entre votre chiot et vous des relations étroites. Habituez-le à ce qu'on lui enlève sa gamelle sans grogner.
Donnez de préférence le repas de votre chiot après le vôtre, c'est  une question de hiérarchie entre vous et lui : le chef de la meute mange avant les subordonnés.
L'appétit d'un chiot étant capricieux, ne lui proposez rien d'autre avant le prochain repas s'il repousse son plat. Les friandises  sont  déconseillées car elles favorisent l'embonpoint. Veillez également à bien respecter les quantités d'aliments, afin d'éviter l'embonpoint  qui peut entraîner des problèmes d'aplombs et de déformations du squelette. Un chiot trop gros va devenir un adulte obèse avec tous les risques de santé inhérents à ce problème de poids.

troubles locomoteurs et articulaires 
ralentissement du transit digestif avec constipation et flatulences
troubles cardiaques et respiratoires
diminution de la fertilité
apparition d'un diabète sucré (60% des chiens diabétiques sont obèses)
problèmes de dystocie lors de la mise-bas